dimanche 1 février 2009

Joey Starr


Joeystarr a connu une jeunesse difficile, dominée par un père violent, ultra-autoritaire et incapable d'affection, qui l'expulsera du domicile familial à sa majorité, en 1985. Tout jeune encore, il est retiré arbitrairement de sa mère dès l'âge de 5 ans (il ne la revoit que 18 ans plus tard), devient voleur à 12 ans, frappé et harcelé par un père aigri de son passé. Un jour, son père tue violemment (par deux coups de planches ) l'animal préféré du petit Didier, le met dans une casserole, puis le lui fait manger[3]. De lui, il dira plus tard à la sortie de sa biographie : « Il a des circonstances atténuantes. Aux Antilles, il a dû se battre pour aller à l'école. On lui demandait de ramener de l'argent à la maison, pas des devoirs. Avec moi, pas de dialogue, il avait viré ma mère ».

En 1985, il passe son service militaire à Baaden-Baaden (dans la garnison de Saint-Wendel précisément), « 19 mois d'enfer », et se retrouve au mitard. Il en retire un sentiment de révolte que l'on peut lire dans les paroles de Quelle gratitude de l'album Authentik.

De 1985 à presque 1987, durant un an et demi, il est alors « sans domicile fixe » à l'âge de 19 ans et passe son temps dans les couloirs du métro et dans les catacombes. Joeystarr, dans sa biographie, évoque la violence et la découverte des drogues dures - « je prends tout ce qui traîne. » selon ses termes [6] - qui ont marqué cette période. Heureusement cela ne dure pas : « Et puis la danse est arrivée et ma vie a changé », c'est la révélation du hip-hop, de l'electric boogie

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